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FIL INFO BREXIT : François Hollande, Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Luc Mélenchon |
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Référendum : BREXIT, discours en versions textes et vidéos streaming Fil-info.TV FRANCE - FIL INFO POLITIQUE - Après la victoire du BREXIT au référendum britannique, François Hollande a convoqué un Conseil des ministres extraordinaire : A l'issue du vote britannique avec 51,9 % de suffrages pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, lors du référendum sur le Brexit du jeudi 23 juin 2016, François Hollande, président de la République, a convoqué, vendredi 24 juin 2016, un Conseil des ministres extraordinaire. Voici sa déclaration officielle : "Les Britanniques par référendum ont décidé de quitter l'Union européenne. C'est un choix douloureux et je le regrette profondément pour le Royaume-Uni et pour l'Europe. Mais ce choix est le leur et nous devons le respecter, en en tirant toutes les conséquences". Plus de fil info : Ecouter, voir et partager la vidéo du discours intégral ( BREXIT ) de Marine Le Pen sur Fil-info.TV ; SOURCE : Rédactions à Paris de FIL-INFO.TV ® applications mobiles du quotidien international francophone indépendant FIL-INFO-FRANCE ® ; ISSN 1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Logos FIL-INFO-ORIGINAL © FRANCE - FIL INFO POLITIQUE - Brexit, en route pour une Europe des nations, réclame Nicolas Bay du Front National : A l'issue du vote britannique à 51,9 % au référendum sur le Brexit, jeudi 23 juin 2016, Nicolas Bay, Secrétaire Général du Front National, estime que "les peuples sont en route pour une Europe des nations". Début de citation : "Projet dévoyé, ayant trahi sa vocation originelle, l'Union Européenne se voit aujourd'hui infligée une gigantesque gifle. S'il s'agit avant tout d'une victoire pour le peuple britannique, c'est aussi une victoire pour la démocratie et tous les peuples d'Europe qui ont plus que jamais soif d'identité, de souveraineté et de liberté. Avec 52 % des suffrages exprimés en faveur d'une sortie de l'Union Européenne, la volonté des Britanniques doit maintenant être respectée et mise en uvre. N'oublions pas que le peuple Français, lui, avait voté NON au traité constitutionnel européen en 2005 et que ses dirigeants, Nicolas Sarkozy en particulier, avec la participation effective des instances européennes, l'avaient honteusement trahi en bafouant son vote avec le traité de Lisbonne ! Comme les Britanniques, les autres peuples d'Europe aspirent aujourd'hui à retrouver leur indépendance nationale, décider de leurs lois, retrouver l'entière maîtrise de leur destin. En cela, le Brexit c'est aussi, et surtout, le rejet d'une immigration massive présentée par les technocrates de Bruxelles et leurs complices nationaux comme "une chance" économique. Le Front National et Marine Le Pen le réclament depuis des années : il est temps qu'un référendum ait lieu. A l'issue d'un vrai débat, les Français doivent avoir le droit de se prononcer et de trancher, d'autant qu'ils ont beaucoup plus de raisons que les Britanniques, lesquels ne sont pas dans l'espace Schengen et ont eu la sagesse de conserver leur liberté monétaire, de vouloir s'extraire de ce carcan. L'Union Européenne doit désormais laisser la place à la véritable Europe : cette civilisation faite de patries souveraines et libres. C'est ce projet pour une autre construction européenne, basée sur ces réalités intangibles que sont les nations, que nous allons continuer de porter et que Marine Le Pen et son gouvernement mettront en oeuvre". Fin de citation. Plus de fil info : Ecouter, voir et partager la vidéo du discours intégral ( BREXIT ) de Marine Le Pen sur Fil-info.TV ; SOURCE : Rédactions à Paris de FIL-INFO.TV ® applications mobiles du quotidien international francophone indépendant FIL-INFO-FRANCE ® ; ISSN 1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Logos FIL-INFO-ORIGINAL © FRANCE - FIL INFO POLITIQUE - Brexit, réaction de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, vendredi 24 juin 2016 : A l'issue du vote britannique à 51,9 % au référendum sur le Brexit, jeudi 23 juin 2016, Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, s'est exprimé vendredi 24 juin 2016. Début de citation (intégralité) : "Hier, le peuple du Royaume Uni a fait le choix de sortir de l'Union européenne. Cette décision, pour regrettable qu'elle soit, ne met pas l'Europe à terre. Elle continue de fonctionner, et il n'y a aucune raison d'ajouter à ce divorce la panique boursière. L'Europe concentre toujours le plus grand nombre de consommateurs au monde. L'Europe reste toujours une puissance industrielle et financière inégalée, même sans la City. L'Europe a un modèle, l'Etat social, que l'on peut critiquer, pays par pays, mais qui est le trait commun, la spécificité de la civilisation européenne. L'Europe, c'est une culture, c'est une démocratie, c'est une histoire. Ce sont des peuples qui se sont combattus à mort et qui ont fait la paix. Et cela restera. Nous voilà instruits, en revanche, de ce qui arrive lorsqu'on sème le vent du populisme : on récolte la tempête du nationalisme. Lorsqu'on agite l'immigration, on récolte la xénophobie. L'expérience des conservateurs britanniques devrait inspirer la droite française. Du fait même des crises européennes crise de légitimité, crise de solidarité, crise d'efficacité nous sommes aujourd'hui confrontés à un débat entre le recommencement européen et la résurgence nationaliste. Le recommencement européen, parce que nous avons bâti l'Union sur des contenants plutôt que des contenus. Nous sommes désormais arrivés au bout de la construction par la norme et de la soi-disant capacité intégrative du Marché. Cette Europe-là est une impasse. Elle produit la désintégration. Nous en avions vu les prémices, avec les élections danoises, puis les élections polonaises. Les signaux n'ont pas manqué, avec les présidentielles en Autriche, les régionales en Allemagne et en France, les municipales en Italie. Au sein même du Parti populaire européen, cet esprit de revanche gagne du terrain, comme Victor Orban en Hongrie. Derrière ces contestations souverainistes, le nationalisme avance masqué. Il finit toujours par lancer les peuples les uns contre les autres. Marine Le Pen ne manque pas à l'appel : elle se précipite donc pour transformer la présidentielle en référendum pour ou contre l'Europe. C'est un peu court, mais la pauvreté de son programme l'explique aisément. Les socialistes ne se déroberont pas. Ce que nous voulons, c'est recommencer l'Europe et faire barrage au nationalisme, en France comme en Europe. Recommencer l'Europe, c'est concentrer son action sur les questions qui nécessitent la mutualisation des nations : la sécurité, la défense, face au terrorisme. La modernisation industrielle, la protection de la diversité culturelle. Tout cela porté par un New Deal écologique. C'est ce que le Président de la République a ébauché ce matin. C'est ce que le Conseil européen devra adopter. Depuis vingt ans, l'Union s'occupe de son élargissement. La voilà confrontée au rétrécissement. Le divorce avec le Royaume-Uni est là, il prendra le temps qu'il faudra, mais ce n'est plus à la Grande Bretagne d'en fixer l'agenda. En tout cas, il ne doit pas occuper notre énergie, ni entraver notre action. Nous devons nous tourner vers l'avenir. C'est ce que feront les socialistes. Les 7 et 8 juillet, je réunirai à Paris l'ensemble des partis sociaux-démocrates européens et je soumettrai ce plan d'action à nos partenaires". Fin de citation. Plus de fil info : Ecouter, voir et partager la vidéo du discours intégral ( BREXIT ) de Marine Le Pen sur Fil-info.TV ; SOURCE : Rédactions à Paris de FIL-INFO.TV ® applications mobiles du quotidien international francophone indépendant FIL-INFO-FRANCE ® ; ISSN 1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Logos FIL-INFO-ORIGINAL © FRANCE - FIL INFO POLITIQUE - Brexit, réaction de Nicolas Sarkozy, président des Républicains, parti d'opposition de droite : A l'issue du vote britannique à 51,9 % au référendum sur le Brexit, jeudi 23 juin 2016, Nicolas Sarkozy, président des Républicains, s'est exprimé vendredi 24 juin 2016. Début de citation (intégralité) : "Le peuple britannique a choisi de quitter l'Union européenne. Ce choix doit être respecté. Il exprime un rejet fort de l'Europe telle qu'elle fonctionne. La lucidité commande de dire que ce sentiment de rejet est partagé par beaucoup de Français et par beaucoup d'autres Européens. Ce qu'a dit le peuple britannique, d'autres peuples en Europe auraient pu le dire. Nous ne pouvons, nous ne devons pas l'ignorer. L'Europe peut fonctionner sans les Britanniques et nous avons d'ailleurs du temps pour repenser nos relations avec notre voisin. En revanche, l'Europe désormais à 27 ne peut plus fonctionner de cette manière. La question de sa refondation profonde est donc urgente. Elle n'a que trop tardé. Je demande qu'une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement européens prenne la décision d'élaborer un nouveau Traité. Cela montrera aux peuples de notre continent que l'Europe est décidée à reprendre son destin en main. Cinq piliers devraient organiser ce nouveau traité. 1) L'Europe a des frontières. Il faut les faire respecter et, dans cet esprit, nous devons nous doter d'un gouvernement des ministres de l'Intérieur qui mettra en uvre un Schengen 2. La libre circulation des Européens en Europe ne signifie en aucun cas que les non Européens peuvent rentrer et circuler librement sur notre continent. 2) Il faut un gouvernement économique de la zone euro avec un président stable élu par ses pairs, un Fonds Monétaire Européen qui assurera l'indépendance de l'Europe qui n'a nul besoin du FMI pour traiter de ses affaires internes. L'Europe doit se comporter comme une puissance et non comme un vassal. 3) Le principe de subsidiarité doit devenir enfin une réalité. Les compétences européennes doivent être regroupées autour d'une petite dizaine de priorités stratégiques : comme l'agriculture, l'énergie, la concurrence, la politique commerciale, la recherche Tout le reste, toutes les autres compétences devront être renvoyées sans délai à la souveraineté des Etats membres. 4) La Commission ne peut plus cumuler des compétences exécutives, législatives et judiciaires. Elle doit mettre en uvre les décisions du Conseil européen. Plus aucun acte délégué ou d'exécution ne doit pouvoir être pris sans l'accord préalable du Parlement européen ou des parlements nationaux. Nous ne voulons plus d'une Europe technocratique : la démocratie a ses règles, l'administration européenne doit s'y conformer. 5) Le processus d'élargissement de l'Europe doit clairement être stoppé jusqu'à nouvel ordre. S'agissant de la Turquie, l'hypocrisie doit laisser la place à la franchise qui nous commande de dire les choses clairement, c'est-à-dire que la Turquie n'a pas sa place dans l'Union européenne. Par ailleurs, je demande qu'on revienne sur la décision irresponsable de lever les visas dans la situation sécuritaire qui est la nôtre. La crise que nous vivons est majeure. Le message des Britanniques éclate à la face de tous les gouvernements d'Europe. Il serait irresponsable de ne pas en tenir compte. Plus que jamais je crois en l'Europe. Plus que jamais j'entends défendre l'idéal européen. Mais cet idéal, je le veux avec les peuples d'Europe et pas contre eux. Il y a une civilisation européenne, une identité européenne, une culture européenne, un mode de vie européen, qui repose sur les Nations. Ce sont d'abord les Nations qui font notre force. Que les dirigeants européens sachent se montrer à la hauteur de l'Histoire, qui ne leur pardonnera aucune lâcheté. L'heure est à la lucidité, à l'énergie et au leadership". Fin de citation. Plus de fil info : Ecouter, voir et partager la vidéo du discours intégral ( BREXIT ) de Marine Le Pen sur Fil-info.TV ; SOURCE : Rédactions à Paris de FIL-INFO.TV ® applications mobiles du quotidien international francophone indépendant FIL-INFO-FRANCE ® ; ISSN 1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Logos FIL-INFO-ORIGINAL © Source : Premier quotidien international francophone indépendant et participatif Fil-info-France : Samedi 25 juin 2016 FRANCE - FIL INFO POLITIQUE - Après la victoire du BREXIT, " l'Europe on la change ou on la quitte", déclare Jean-Luc Mélenchon, président de " La France insoumise " : A l'issue du vote britannique à 51,9 % au référendum du Brexit, Jean-Luc Mélenchon, candidat à l'élection présidentielle de 2017 et président de " La France insoumise ", a déclaré " l'Europe on la change ou on la quitte ". Voici l'intégralité de son discours. Début de citation : "Le refus du peuple anglais de rester membre de l'Union européenne est un tremblement de terre pour l'Union européenne telle que nous la connaissons. Finalement, depuis 2005, la France puis les Pays-Bas, ensuite la Grèce : chaque fois que l'on pose la question au peuple de savoir s'il accepte ce qui est proposé par l'Europe, la réponse est non. Quelle que soit la pression qui s'effectue, quelle que soit la mobilisation des médiacrates et des appareils politique de chacun des pays. Il est temps d'en tirer la leçon. Car s'il est évident que nous sommes dans une situation d'échec de l'Union européenne, il n'est pas moins évident que cette situation comporte de nombreux dangers qu'il faut juguler. Notamment celui du nationalisme et de l'opposition des peuples entre eux, car c'est au fond ce que l'Europe aura le mieux provoqué entre les pays membres de l'Union européenne. Dès lors, il faut bien comprendre ce qui se passe et y réfléchir avec soin. Le refus des peuples n'est pas le refus de la paix, n'est pas le refus de l'union et de la bonne entente. C'est le refus d'une Europe des privilégiés, c'est le refus de l'Europe des faces de pierre de la Commission européenne. C'est le refus des TroÏka et autres proconsuls qui viennent dans chaque pays organiser le pillage lorsque la Commission l'a décidé et ainsi de suite. Au fond, c'est le refus du fait qu'il n'y ait pas d'harmonisation fiscale, le refus du fait qu'il n'y ait pas d'harmonisation sociale. Si bien que dans la vie de tous les jours, il faut dire les choses comme elles sont : L'Union européenne c'est la loi El Khomri, c'est la désorganisation des services publics, c'est la marchandisation de tout, c'est la faveur donnée aux riches, aux ultrariches et aux privilèges de toutes sortes. Et il est donc normal que les gens qui n'ont qu'une vie et qui tâchent de la vivre dignement disent non à une organisation pareille. Dès lors, et pour résumer, c'est d'abord l'échec de cette Europe qui a une adresse : celle du gouvernement allemand, qui depuis des années, de traité en traité, de rencontre en rencontre, à la faveur d'une soumission incompréhensible, notamment des présidents de la République française, Messieurs Sarkozy et Hollande qui, les deux, chacun à leur tour, ont renié la parole des Français. Le gouvernement allemand a fait la politique conforme à ses intérêts et qui n'est pas la politique conforme aux intérêts de l'Europe. C'est donc cette Europe du capital et cette Europe du gouvernement allemand qui est en échec aujourd'hui et rien de plus, naturellement à condition que l'on fasse face. Je crois que c'est une occasion extraordinaire pour la France de revenir sur le devant de la scène et de proposer de tout autres méthodes. Naturellement, pour cela, il faut d'abord sortir des traités existants. Que l'on ne me dise pas que c'est impossible. Je sais et j'ai alerté sur le fait que les 5 présidents européens, celui de la BCE, celui de la Commission, celui du Parlement européen, celui de l'Eurogroupe sont en train de préparer un nouveau traité européen. Ils sont au travail depuis maintenant plus de six mois. Il est temps que tout ceci sorte du secret, soit débattu au grand jour, de manière à ce que ceux qui, comme moi, veulent faire valoir l'intérêt de leur patrie et de leur peuple, puissent être entendus. Au fond, si nous laissons les choses aller comme elles sont et comme elles vont, alors il n'y aura plus qu'une alternative : changer l'Europe ou la quitter. Et ce sera le message que j'adresse aux autres dirigeants des gouvernements européens : l'Europe, pour les Français, on la change ou on la quitte". Fin de citation. Plus de fil info : Déclarations (textes) de Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Cambadélis, Fil-info-Brexit. Plus de vidéos ( déclarations, discours en intégralités ) de Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy, Jean-Luc Mélenchon, François Hollande, Nigel Farage ; SOURCE : Rédactions à Paris de FIL-INFO.TV ® applications mobiles du quotidien international francophone indépendant FIL-INFO-FRANCE ® ; ISSN 1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Logos FIL-INFO-ORIGINAL © Source : Premier quotidien international francophone indépendant et participatif Fil-info-France : Lundi 27 juin 2016 ARCHIVES PAGES INFO TRAVAIL : Fil-info Loi Travail Lettre ouverte des entreprises et entrepreneurs au Président de la République Date : 10 janvier 2016 ; Liste des signataires : Pierre Pringuet, Président de l'AFEP (NDLR. L'Association française des entreprises privées représentant plus de 100 des plus grands groupes privés exerçant leur activité en France.) Stanislas de Bentzman, Président de Croissance Plus Philippe Varin, Président du Cercle de l'industrie Laurent Bataille, Président des EDC (Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens) Sophie de Menthon, Présidente d'ETHIC Pierre Gattaz, Président du MEDEF (NDLR. Mouvement des entreprises de France, patronat.) Elizabeth Ducottet et Philippe d'Omano, Co-Présidents du METI (NDLR. Mouvement des entreprises de taille intermédiaire, partenaire de l'ASCEL, l'Association de l'économie numérique.) Source : Premier quotidien international francophone indépendant et participatif Fil-info-France : Lundi 11 janvier 2015
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